Deux lectures et deux anthologies/panoramas en français dans le cadre de la foire BucH.08 ainsi qu’une présentation du Centre d’édition contemporaine de Genève, à Bâle L’Effet papillon, 1989-2007, Centre d’édition contemporaine, Genève, 2008, par Véronique Bacchetta et son invité, Philippe Cuenat «Cette publication retrace au travers de ses archives, l’histoire et l’évolution d’un lieu particulier – le Centre d’édition contemporaine –, sa production et sa politique artistique, et détermine sa place, son statut et son engagement dans le champ de l’art contemporain.»Continue reading « Présentation de L’Effet papillon, 1989-2007 à la Maison de la poésie, Bâle »
Exposition du 10 octobre au 4 décembre 2008
Ouverture : le jeudi 9 octobre 2008, dès 18h
Finissage (en présence de l’artiste) : le jeudi 4 décembre 2008, dès 18h
Si les œuvres de Trisha Donnelly peuvent aussi bien être des dessins, des photographies, des vidéos que des pièces sonores ou des performances, son travail ne peut être réduit à une déclinaison de techniques. Tous les supports avec lesquels elle travaille représentent davantage des réservoirs de réflexions. Même l’espace et le temps de l’exposition sont envisagés comme des réceptacles de références – historiques, géographiques, symboliques et spirituelles –, d’associations d’idées et de réminiscences.
Au-delà de l’idée que l’œuvre de Trisha Donnelly serait mystérieuse et hermétique, ne faut-il pas plutôt y voir des tentatives d’échapper aux contraintes inhérentes à la production de tout objet et à sa matérialisation, ainsi qu’aux limites spatiales et temporelles qu’impose l’exposition ? Trisha Donnelly ne serait-elle pas simplement là où on ne l’attend pas ? Continue reading « Trisha Donnelly »
Lancement du catalogue du Centre d’édition contemporaine, Genève
Du 21 juin au 13 septembre 2008
Le titre de cet ouvrage, L’Effet papillon, vaut ici comme une métaphore de la propagation libre et incontrôlée des idées. Il fait allusion à l’effet souvent différé d’une action, d’une œuvre d’art ou d’une exposition, devenant parfois une référence pour le public comme pour les spécialistes. Cet « effet » est évoqué dans la conversation publiée dans ce livre entre Hans Ulrich Obrist et Véronique Bacchetta afin de souligner la difficulté souvent réitérée pour un espace ou une exposition d’art contemporain de n’être jamais tout à fait légitime.
Cette publication retrace au travers de ses archives, l’histoire et l’évolution d’un lieu particulier – le Centre d’édition contemporaine –, sa production et sa politique artistiques, et détermine sa place, son statut et son engagement dans le champ de l’art contemporain. La période couverte, 1989-2007, se situe très loin du Centre genevois de gravure contemporaine (fondé dans les années 1960) devenu, en 2001, le Centre d’édition contemporaine. Continue reading « L’Effet papillon, 1989-2007«
Exposition du 28 mars au 24 mai 2008
Vernissage le jeudi 27 mars, dès 18h.
Les expositions d’Olivier Bardin mettent à l’épreuve l’image de la personne. Les spectateurs sont invités dans un lieu d’exposition souvent vide. L’exposition commence lorsque l’artiste les invite oralement à devenir les seules images à voir. L’image de soi devient alors objet d’exposition. Le dispositif artistique révèle la manière dont cette image est construite par le regard de l’autre. En regardant et en étant regardé, les spectateurs participent à la constitution d’une communauté respectueuse et équilibrée. Continue reading « Olivier Bardin You belong to me I belong to you«
Présentation des éditions récentes du Centre d’édition contemporaine (CEC) avec, en particulier, les éditions réalisées pour les membres 2006 et 2007 de l’association du Cec : François Curlet, PUB-UP (mini-porte-folio de cinq fac-similés), 2007 et Jérôme Leuba, battlefield#39 (affiche en couleur), 2007 ainsi qu’Anne-Julie Raccoursier, Remote Viewer 2 et Remote Viewer 3, 2007 (photographies couleur) et Markus Schinwald, Les Boîtes (série de 10 boîtes), 2007. Continue reading « Editions récentes«
Exposition du 13 octobre au 16 décembre 2007
Vernissage le vendredi 12 octobre 2007, dès 18h
C’est bien connu, les Finlandais n’ont pas froid aux yeux. Ils sont souvent friands de compétitions sportives insolites : le lancer de téléphone portable, le porter d’épouse, l’écrasement de moustiques ou l’endurance au sauna. Dans un même esprit, se tient tous les ans, non loin du Cercle polaire, une épreuve de guitare électrique imaginaire à laquelle Anne-Julie Raccoursier a consacré un travail vidéo. Intitulé Noodling (2006, 7’20’’), il révèle, en gros plan, des concurrents aux looks très étudiés, clones improbables de Frank Zappa ou de Billy Idol. Ils singent la gestuelle de ces musiciens au point culminant de leurs shows. L’état d’exaltation des candidats est tempéré par l’absence de bande sonore. Une distance supplémentaire nous éloigne d’eux : au ralenti, leurs mouvements, parfois cachés dans le hors champ de l’image, semblent chargés d’un affect qui suggère autant le plaisir (solitaire) que la douleur, l’extase que l’hystérie. Continue reading « Anne-Julie Raccoursier Wireless World, BAC, Genève »
Exposition et édition
Du 23 juin au 2 septembre 2007
Avec Sean Snyder (Berlin), Jeremy Deller (Londres), Karl Holmqvist (Stockholm/Berlin), Bernadette Corporation (Paris/Berlin), Artemio (Mexico), Reena Spaulings (New York), Bruno Serralongue (Paris), Claire Fontaine (Paris), Jennifer Allora-Guillermo Calzadilla (San Juan), Jay Chung & Q Takeki Maeda (Berlin/Düsseldorf), Mario García-Torres (Los Angeles/Mexico) et Minerva Cuevas (Mexico) Continue reading « Otra de Vaqueros (Redux), BAC, Genève »
Un projet de María Inés Rodríguez, commissaire d’exposition indépendante (Paris), avec la collaboration de Juan Herreros et de Pablo León de la Barra. Exposition en coproduction avec La Casa Encendida, Madrid
Avec la participation de : Alexander Apóstol, Pablo León de la Barra, Ronan et Erwan Bouroullec, Raúl Cárdenas, Santiago Cirugeda, Jimmie Durham, Didier Fiuza Faustino, Yona Friedman, Jakob Kolding, Josep-María Martín & Raphaël Nussbaumer & Alejandra Ayala & Luz Muñoz, Hans-Walter Müller, N55, Maria Papadimitriou, Tercer un Quinto, Pedro Reyes, Gabriel Sierra et Barbara Visser. Continue reading « Habitat/Variations, BAC, Genève »
Exposition du 20 avril au 3 juin 2007
Vernissage le jeudi 19 avril 2007, dès 18h
Markus Schinwald est un artiste dont le travail est protéiforme et sans hiérarchie des genres. Inspiré autant par l’univers de la mode, de la danse ou de l’opéra et, plus largement, par celui du spectacle, il passe aisément de la performance au film, de la photographie à la production de vêtements. Ses escarpins sans talons (Low Heels, 1998) et baskets en peau de serpent (Snakers, 1998) – objets fétichistes par excellence – suggèrent un conditionnement plus subtil du corps. Car l’univers de Markus Schinwald oscille entre ceux de Lynch, Cronenberg et de Chalayan, et ses vêtements peuvent devenir des instruments de contrainte, se transformer en prothèses et même se substituer au corps. Ce dédoublement ou deuxième corps exprime les fantasmes cachés et fait remonter à la surface la complexité des profondeurs de l’inconscient. Continue reading « Markus Schinwald, BAC, Genève »
Exposition du 2 février au 1er avril 2007
Vernissage le jeudi 1er février 2007, dès 18h
La démarche d’Andreas Dobler (1963, Zurich) se caractérise par des incursions récurrentes dans des domaines aussi variés que l’illustration de fanzines, le batik sur tissu, l’encre de Chine sur papier, la musique hard rock ou ambient ainsi que l’écriture de scénarios pour le cinéma et le théâtre. Si la peinture reste l’élément privilégié de son activité, il garde un grand intérêt pour la pratique du dessin. Son univers oscille entre des représentations oppressantes, souvent empruntées à l’imagerie fantastique de la science-fiction, comme à la culture psychédélique, à l’esthétique de la bande dessinée, au kitsch petit-bourgeois ou encore à l’exotisme touristique. Continue reading « Andreas Dobler In Deep Ink, BAC, Genève »
Exposition du 17 novembre 2006 au 10 février 2007 Vernissage le jeudi 16 novembre 2006, dès 18h
Une horloge digitale récemment installée sur le fronton de l’entrée du Palais de Tokyo égrène le compte à rebours des 5 milliards d’années qui nous séparent de l’explosion du soleil, et donc de la disparition de toute vie sur terre. Big Crunch Clock (1999) nous rappelle l’inexorable fin de toutes choses. Un savon réalisé avec les graisses superflues de Silvio Berlusconi, récupérées à la suite d’une liposuccion dans une clinique suisse de chirurgie esthétique : Mani pulite (2005), premier savon de la marque Berlusconi qui lave « plus blanc que blanc » ? Qu’en est-il de la réplique du drapeau américain planté sur la lune (Tranquillity Base, 1999), une fois transposé dans l’espace du white cube ? figure-t-il la conquête poétique – mais non moins absurde – du vide ou de l’art contemporain ? autant dire de la lune ! qu’en est-il encore de la plaque commémorative des 759 victimes de Guantanamo (The Victims Of Guantanamo Bay(Memorial), 2006), prisonniers – ou plutôt otages – parqués dans un espace de non droit, littéralement soustraits aux regards de la société.
John M Armleder, Marcel Broodthaers, François Curlet, Trisha Donnelly et Pierre Vadi
« Une fiction permet de saisir la vérité et en même temps ce qu’elle cache.»
Marcel Broodthaers
The Missing Evidence est une exposition qui souhaite explorer les stratégies de mystification auxquelles recourent certains artistes, jouant de leur statut de créateur. Elle prend à témoin la figure emblématique de Bas Jan Ader (1942-1975), disparu mystérieusement en mer à l’âge de 33 ans, lors de son voyage-performance intitulé A la recherche du Miraculeux. Continue reading « The Missing Evidence«
Editions réalisées entre 1995 et 2005 pour les membres de l’association du Cec
Olivier Mosset (1995) : Sans titre, gravure au burin, noir/blanc;
Fabrice Gygi (1996) : Sans titre, affiche, sérigraphie couleur;
Elena Montesinos (1997) : Love it, buvard, sachet plastique;
Elke Krystufek (1998) : Economical Love, affiche, offset couleur;
Klat (1999) : EVIL TALK, affiche, sérigraphie noir/blanc;
Alexandre Bianchini (2000) : Sans titre, affiche, sérigraphie, couleur;
Jakob Kolding (2001) : Sans titre, affiche, offset noir/blanc;
Karl Holmqvist (2002) : CECI N’EST QU’UNE ILLUSION, sac en plastique, sérigraphie;
Mai-Thu Perrret (2003) : Sculptures of Pure Self-Expression, série de cinq objets en céramique; No More Lights on My Starguitar (2004) : compilation rock ‘n’ roll réalisée par Bruno Dürr, vinyle, 33 tours;
et Christophe Rey (2005) : Washington, photographie couleur.
Lancement de l’édition – Futurs Antérieurs, XXIe siècle – retraçant l’histoire du XXIe siècle d’après des textes et des scénarios d’anticipation.
40 x 500 cm
Version française et version anglaise
Avec la collaboration de Pedro Jiménez Morrás pour la traduction et celles de Gidon Mead, Frédéric Favre, Céline Mangeat et de Francesca Whitman pour la relecture. Continue reading « Marie Velardi Futurs antérieurs, 20006«
Christophe Rey est un artiste qui s’intéresse particulièrement à la photographie et à son histoire ainsi qu’au cinéma, à l’architecture et à la littérature. De longs périples – de préférence au Canada et aux Etats-Unis – lui ont permis de réunir une importante archive photographique qui constitue la source d’inspiration de son écriture. Ses textes, souvent concis, traduisent une profonde introspection. Mais, sans se limiter au seul aspect autobiographique, l’artiste porte un regard qui va bien au-delà des impressions de voyage, un regard affûté et porteur d’une charge sociale, morale ou politique puisée, le plus souvent, au cœur des villes. Continue reading « Christophe Rey Ocean Bluff«
Soirée le 3 mars 2005 à 18h00
Exposition du 4 mars au 30 avril 2005
No More Lights On My Starguitar, vue de l’exposition, CEC, 2005
No More Lights On My Starguitar, vue de l’exposition, CEC, 2005
No More Lights On My Starguitar, vue de l’exposition, CEC, 2005
No More Lights On My Starguitar, vue de l’exposition, CEC, 2005
Présentation de No More Lights On My Starguitar, vinyle, 33 tours, 12 pistes sonores de Albert Angelo (GB), John Armleder (GE), Ana Axpe (GE), Kim Sop Boninsegni (GE), Bruno Dürr (GE), Mossuraya (GE), Yanick Fournier (D), Benoit Guignat (FR), Baron Samedi (Elena Montesinos, C. Daesen et S. Mercier) (CH), Reynols (AR), SPLITt (Jacques Julien & Hugues Reip) (FR), Uusi Fantasia (FI), 1000 exemplaires, édités par Made at Home Records et le Centre d’édition contemporaine, Genève, 2005 Cette compilation de pièces sonores (music, pièces audio) d’inspiration plutôt rock’n’roll, réunies par Bruno Dürr, veut faire mentir cette idée toujours réactualisée et obsolète de la mort du rock.
A cette occasion, ce vinyle sera offert aux membres 2004 de l’association du Cec. Continue reading « No More Lights On My Starguitar«
Exposition du 29 octobre 2004 au 29 janvier 2005
Vernissage le 28 octobre 2004 dès 18h00
Héliogravures et film, Centre d’édition contemporaine, Genève, 2004 » width= »1200″ height= »900″> Florian Pumhösl, vue de l’exposition Héliogravures et film
Dans un des derniers films de Florian Pumhösl, Untitled (Mixed Exhibits), 2003, des images d’une cité abandonnée se succèdent lentement, hors du temps, dans un sentiment d’attente, de menace, de fin. Comme un diaporama en fondu enchaîné, on passe des murs extérieurs d’une immense forteresse à un jardin intérieur en friche ; au fond un cyclope, seul, immobile, assis dans une semi-obscurité. On ressort au niveau du sol, sous les murs, parmi des blocs de pierres et de béton. On glisse sans ruptures de l’artificialité rocailleuse du jardin d’hiver à l’aride pierrier extérieur. Les pierres «naturelles» filmées dans un long plan presque arrêté, se chargent d’une densité minérale. Cette matérialité immobile et radicale est accentuée par cette référence au Cyclope, qui fige le temps et enferme le spectateur dans ce monde arrêté, un non-lieu, un hors temps. L’œil unique, mobile dans sa cavité monstrueuse, nous fixe comme un « oeil-caméra », nous laissant seuls dans un espace vide et obscurci. Continue reading « Florian Pumhösl Héliogravures et film«
Présentation d’été du 22 juin au 25 septembre 2004
Ouverture de l’exposition : mardi 22 à 14h (sans vernissage)
Heures d’ouverture : du mardi au vendredi de 14h à 18h et le samedi de 14h à 17h
Fermeture annuelle: du 26 juillet au 23 août 2004
M/M Pour hoM/Me, printemps-été 2004, Centre d’édition contemporaine, Genève, 2004″ width= »1200″ height= »899″> M/M (Paris), vue de l’exposition M/M Pour hoM/Me, printemps-été 2004
Série de 6 affiches, sérigraphies 4 couleurs, 120 x 176 cm, édition de 25 exemplaires chacune, Co-édition Cneai (Chatou/Paris) et Centre d’édition Contemporaine (Genève)
En proposant une collection de vêtements pour homme, les deux graphistes parisiens, M/M (Paris), questionnent leur travail de faiseurs d’images et de signes dans un esprit d’avant-garde moderniste. Les modèles ne seront jamais commercialisés, restant au stade d’esquisses utopiques. Continue reading « M/M (Paris) Pour hoM/Me, printemps-été 2004«
Exposition du 9 avril au 12 juin 2004
Vernissage le 8 avril 2004 à 18h
Love thy sister like thyself, Centre d’édition contemporaine, Genève, 2004. » width= »1000″ height= »1000″> Mai-Thu Perret, vue de l’exposition Love thy sister like thyself,
Mai-Thu Perret construit depuis 1999 l’histoire d’une communauté utopique et autonome constituée exclusivement de femmes, localisée au Nouveau-Mexique. New Ponderosa Year Zero existe déjà sous plusieurs formes : un texte-manifeste, les journaux intimes de certaines de ces femmes, une série d’objets produits par cette communauté (mobilier, objets décoratifs, sculptures, vêtements, décors de fêtes et résidus d’événements). Tous ces éléments constituent petit à petit un réseau d’indices qui témoigne de l’existence de cette microsociété. Continue reading « Mai-Thu Perret Love thy sister like thyself«
Vernissage le 29 janvier dès 18h00 au Centre d’édition contemporaine (cec)
Exposition du 30 janvier au 27 mars 2004
ouvert du mardi au vendredi de 14h à 18h et le samedi de 14h à 17h
Haroutioun Simonian, vue de l’exposition, cec, 2004
Haroutioun Simonian (vit et travaille à Erevan, Arménie) présentera dans l’espace d’exposition du cec le témoignage vidéo d’une performance réalisée à huis clos et au préalable, transformé en un théâtre privé, sorte de black box dont l’intérieur enduite de vaseline est rendue impraticable. Cette action, entre le Body Art et la danse, mettra l’artiste dans une situation de déséquilibre constant, toujours à la limite de la chute.
Ce corps en perte d’équilibre sert ici et pour Haroutioun Simonian de métaphore et de commentaire à la perte de repères aussi bien politiques, culturels qu’identitaires, consécutifs au vide moral laissé par la fin du système politique autoritaire soviétique. Continue reading « Haroutioun Simonian Performance (à huis clos) & installation vidéo«
Exposition du 31 octobre 2003 au 17 janvier 2004
Vernissage le jeudi 30 octobre 2003, dès 18h00
Filière papier-Filière expo, Centre d’édition contemporaine, Genève, 2003″ width= »750″ height= »1000″> Vue de l’exposition Filière papier-Filière expo
Afin de poursuivre notre politique d’investigation du champ de l’édition et de le considérer comme un espace d’essais et d’expérimentations, nous avons choisi cette année de nous déplacer vers des objets qui jouent avec les limites du système, artistique et commercial. Toute l’année 2003 a été consacrée à des publications affranchies des possibilités attendues de transmission et de distribution, avec des éditions du type : affiches et porte-documents, fanzines, Xerox books, journaux et revues, souvent gratuits, distribués librement, avant comme après l’exposition (de main à main, par voie postale ou grâce à des dépôts dans des lieux publics, bars, boutiques, galeries, centres d’art et musées, …)
Ces modes éditoriaux alternatifs, légers et décalés – et jusqu’à présent davantage pratiqués par les artistes – ont été repris à l’actif des organisateurs d’exposition, des lieux d’art contemporain et des graphistes. Ces imprimés réalisés rapidement, souvent avec peu coûts, servent aujourd’hui de nouveaux vecteurs de transmission et d’information, aussi bien pour des projets d’exposition que pour des critiques, et évidemment des artistes, à la recherche de supports indépendants. Continue reading « Filière papier – Filière expo«
Exposition au centre d’édition contemporaine (cec) du 23 mai au 19 juillet 2003
Vernissage le jeudi 22 mai 2003 dès 18h00
conventions/Konventionen/conventions, Centre d’édition contemporaine, Genève, 2003″ width= »1200″ height= »792″> Vue de l’exposition Finger No. 12 conventions/Konventionen/conventions
Collaboration entre finger (groupe d’artistes basé à Frankfurt-am-Main, Allemagne) et trois étudiants diplômants – Aurélien Gamboni, Sloane Huguenin et Marion Ronca -, du Programme d’études postgrades CCC Critical Curatorial Cybermedia de l’Ecole supérieure des beaux-arts HES-Genève, et le centre d’édition contemporaine (cec).
finger a été fondé en 1998. Ce groupe, qui réunit aujourd’hui quatre artistes : Martin Brandt, Florian Haas, Claudia Hummel et Andreas Wolf, a pour but d’entreprendre des recherches sous la forme d’enquêtes « sur le terrain » : actions de médiations et réalisations alternatives, qu’ils diffusent ensuite régulièrement dans une revue du même nom.
Plate-forme de discussion et d’échanges entre artistes et auteurs, cette publication traite des expositions, conférences et publications qui touchent à de nouveaux phénomènes, inconscients, populaires, individuels ou plus généraux qui traversent la société actuelle, tant au niveau du quotidien, du local et de la ville, qu’au travers des grands mouvements économiques, politiques et culturels : globalisation, immigration, conflits sociaux, nouvelles technologies… Continue reading « Finger No. 12 conventions/ Konventionen/ conventions«
exposition du 28 mars au 10 mai 2003 vernissage le 27 mars dès 18h00
Jakob Kolding, vue de l’exposition
Editions Posters, publication d’artiste, porte-documents contenant 18 imprimés pliés : reproductions de photos d’affiches en situation, plusieurs textes anglais/français dont une introduction de l’artiste, une sélection de textes sur des projets antérieurs, un texte de Doreen Massey (géographe), les traductions en français des textes de certains posters, 21 x 29,7 cm, offset, noir/blanc, sur papier couché demi-mat blanc 115 gm2, porte-documents sur papier Invercote G –Print couché mat un côté 280 gm2, 22 x 30,5 cm, 700 exemplaires, édition du Centre d’édition contemporaine, 2003.
Affiche, offset, noir/blanc, sur papier affiche couché blanc brillant 135 gm2, 60 x 84 cm, tirée à 700 exemplaires, non numérotés, non datés et non signés, édition du Centre d’édition contemporaine, 2003. Continue reading « Jakob Kolding »
Du 31 janvier au 7 mars 2003
Vernissage le 30 janvier dès 18h00, présentation de l’édition dm-melkenburg (téléchargeable sur le site www.dm-melkenburg.info)
Amy O’Neill et Emmanuel Piguet,
Amy O’Neill et Emmanuel Piguet, vue de l’exposition
Créée en 1995, la bourse du Centre d’édition contemporaine (anciennement bourse du Centre genevois de gravure contemporaine) permettait chaque année à des artistes de réaliser un projet d’édition dans le domaine de l’art contemporain, d’encourager une réflexion contemporaine sur des médias tels que l’offset, la sérigraphie, le livre d’artiste, l’imprimé et le multiple, …et d’offrir aux artistes de nouvelles possibilités de production.
Cette bourse de CHF 6’000.-, distribuée jusqu’en 1998 à deux artistes, fut attribuée à partir de 1999 à un seul lauréat, lui permettant de travailler sur un projet d’édition plus conséquent.
La dernière session de cette bourse a eu lieu en 2001 et le prix a été attribué à Amy O’Neill (GE/US) et Emmanuel Piguet (GE) pour leur projet d’édition: Dm-melkenburg, par un jury composé d’Anne-Belle Brejnik-Lecoultre, Vidya Gastaldon, Catherine Pavlovic, Jean-Louis Venni et Véronique Bacchetta. Continue reading « Amy O’Neill et Emmanuel Piguet Dm-melkenburg«
Karl Holmqvist, vue de l’exposition Soirée tropicale, Centre d’édition contemporaine, Genève, 2002.
Jeudi 21 novembre 2002
à 20:00
au centre d’édition contemporaine, 18 st-léger, 1204 genève,
pour la présentation de son édition, Ceci n’est qu’une illusion, offerte aux membres de l’association du cec et à tous les autres.
Vidéos Worldsaver (Chiang Mai 2002, 15’30’’), Green Party (Chiang Mai 2002, 60’), De Kongelige Elefanter (Copenhague 2002, 23’20)
Posters et publications Aesthetic movement, REAL Art& Poetry etc.
Musique
CHA-BASHIRA L?K?O MusicsystemM,
Greatest Hits ACE OF BASE,
Tigerman TEDDYBEARS STHLM,
Djurens Parad PLUXUS Villa Lecitin
and others
Animation: Vidéos, Centre d’édition contemporaine, Genève, 2002″ width= »1000″ height= »1000″> Vue de l’exposition Animation: Vidéos
Programme vidéo par semaine, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, visible de la rue
Knut Åsdam, Jonas Dahlberg, Esra Ersen, Vidya Gastaldon, Tommi Grönlund, Elke Krystufek, mvrdv, Olivier Nottellet, Amy O’Neill, Pia Rönicke, Markus Schinwald, Mika Taanila, Pablo Vargas Lugo, Paul Viaccoz. Continue reading « Animation: Vidéos«
Exposition du 26 janvier au 30 mars 2002
Vernissage le 25 janvier 2002
Bonded Eternmale, Centre d’édition contemporaine, Genève, 2002″ width= »946″ height= »1000″> Monica Bonvicini, vue de l’exposition Bonded Eternmale
Première présentation de la nouvelle publication de Monica Bonvicini, Eternmale , réunissant 13 reproductions des collages de la série Drawings for Eternmale (2000) et une interview de Monica Bonvicini par Beatrix Ruf, offset sur papier Patinata blanc opaque, 200 gm2, couleur, 14 pages reliées par une spirale, 50 x 60 cm (même format que le calendrier Pirelli), 1000 exemplaires, produit par la galerie Emi Fontana, Milan et coédités par le Kunsthaus Glarus et le Centre d’édition contemporaine, Genève, 2002. Continue reading « Monica Bonvicini Bonded Eternmale«
Affiches /Livres, Centre d’édition contemporaine, Genève, 2001″ width= »434″ height= »433″> Vue de l’exposition Affiches /Livres
Affiches : Alexandre Bianchini, Jeremy Deller et Karl Holmqvist, Vidya Gastaldon & Jean-Michel Wicker, Fabrice Gygi, KLAT, Jakob Kolding, Elke Krystufek, Claude Lévêque.
Livres :
Alex Baladi, Tous mutants, De toutes petites choses un petit peu personnelles, Pourquoi, Chicas Claude Closky, 8560 nombres qui ne servent pas à donner l’heure Thomas Hirschhorn, Les plainfifs, les bêtes, les politiques Elke Krystufek, Economical Love Stephan Landry, Esquive Anne Pesce, Pêcheur c’est lui qui devient un poisson Marie Sacconi, Madame B. a ri Sigurdur Arni Sigurdsson, Réserve Emmett Williams, La dernière pomme frite et autres poèmes des fifties et sixties.
Catalogues : Marcel Broodthaers, l’œuvre graphique, essais, #2 Embroidery, Henri Michaux, Puerto Rico’00 [paréntesis en la « cuidad »], Social Hackers
Exposition du 13 septembre au 11 novembre 2001
Vernissage le 12 septembre 2001, dès 18h
Sur une invitation du centre d’édition contemporaine, en collaboration avec forde, organisé par NIFCA-Nordic Institute for Contemporary Art et FRAME-Finnish Fund for Art Exchange et sur une proposition de Cristina Ricupero (NIFCA) et Paula Toppila (FRAME)
2 expositions et 8 éditions gratuitement mises à disposition du public dans plusieurs cassettes à journaux réparties dans toute la ville de Genève du 12 septembre au 11 novembre 2001
Du 13 septembre au 11 novembre 2001
Heures d’ouverture: ma-ve 14h30-18h30 sa 14h-17h.
(portes ouvertes : dimanche 11 novembre 14h-17h)
18, rue Saint-Léger 1204 Genève
John Armleder, une des 21 gravures (eaux-fortes et monotypes)
Accrochage d’un choix d’éditions du cec : John M. Armleder, Rosemarie Trockel, Giuseppe Penone, Olivier Mosset, Karen Kilimnik, Jean-Michel Othoniel, Kristin Oppenheim, …
Vernissage le jeudi 3 mai dès 18h.
Exposition du 4 mai au 23 juin 2001
VITRINES et PITON UNIVERSEL, Centre d’édition contemporaine, Genève, 2001. » width= »1200″ height= »876″> Fabrice Gygi, vue extérieure de l’exposition VITRINES et PITON UNIVERSEL
Fabrice Gygi est un artiste genevois qui a pris depuis quelques années une nouvelle place sur la scène de l’art contemporain en Suisse et plus récemment à l’étranger. En effet, son travail a été présenté dans plusieurs expositions collectives – Nonchalance, Centre PasquArt, Bienne, Freie Sicht aufs Mittelmeer, Kunsthaus de Zürich, Dogdays are over, Centre Culturel Suisse, Paris, Xn00, Espace des Arts, Chalon-sur-Saône – et personnelles, au Centre d’Art de Neuchâtel et au Magasin-Centre National d’Art Contemporain de Grenoble. Il a également réalisé plusieurs interventions dans l’espace public à l’occasion de Over the Edges à Gent, à Fribourg sur une initiative de la Kunsthalle et à Bienne pour Transfer. Ses œuvres récentes sont régulièrement exposées à la galerie Bob bon Orsouw de Zürich et à la galerie Chantal Crousel à Paris. Continue reading « Fabrice Gygi VITRINES et PITON UNIVERSEL«
Exposition de l’édition Chromolux Landscape et de Asymétriade
Chromolux Landscape
Vidya Gastaldon & Jean-Michel Wicker, deux jeunes artistes français, vivent respectivement à Genève et à Nice, travaillant à la fois en duo et en solo. Ils poursuivent ensemble ou séparément un dialogue poétique et esthétique avec des sources aussi diverses que les architectures organiques et utopiques des années 60/70, les textes de Terence McKenna, la musique techno ou encore le spectre de couleurs de Verner Panton, en y mêlant autant le bon que le mauvais goût, le fait main que le high-tech. Ils mêlent aisément des formes et des couleurs à la candeur naturelle et enfantine à une abstraction plus sophistiquée, futuriste et psychédélique. L’ensemble de leur travaux communs ose simplement le beau, se joue de la hiérarchie des techniques, des genres et des styles. Continue reading « Vidya Gastaldon & Jean-Michel Wicker »
Première exposition dans le nouvel espace du 18 rue Saint-Léger avec la présentation des éditions réalisées dans le courant de l’année 2000
Laurence Huber et Marie-José Blanquet Replicant
Vase en résine polyester, Ø 16 cm, hauteur 50 cm, 4 exemplaires, réalisés par les artistes.
Sidney Stucki Prototype1
Chaise en plexiglas teinté brun, 79 x 50 x 56 cm, exemplaire unique (prototype), réalisé par Elega SA, Genève
Les catalogues, livres, livres d’artistes et multiples édités entre 1989 et 1999 ainsi que deux Dia Show (I et II) réunissant un important matériel photographique images des expositions et des éditions – sous la forme de deux carrousel de diapositives : Dia Show I de Emmett Williams à Kristin Oppenheim, 1989-1996 et Dia Show II de Kristin Oppenheim à l’exposition Bring the Noise, 1996-2000.
La conférence sur la flexibilité du travail, sérigraphie couleurs sur papier autocollant d’Eva Grubinger, réalisée grâce à la Bourse du Centre 2000 Continue reading « Editions 2000«
Bring the Noise, Centre d’édition contemporaine , Genève, 2000″ width= »443″ height= »433″> Vue de l’exposition Bring the Noise
Le 19 mai 2000, à l’occasion du vernissage, Elena Montesinos alias DJ Go Home et Gregor Von Schönborn alias DJ Crowdpleaser ont proposé une performance suivie d’une soirée Backstage on Fire.
Tommi Grönlund et Petteri Nisunen, Mika Vainio et Ilpo Väisänen, Carl Michael von Hausswolff
Sur une proposition de Cristina Ricupero (commissaire d’exposition, Paris)
Avant que le Centre ne se déplace et pour honorer une dernière fois la villa du 17, Malagnou, nous avons choisi un projet qui ferait en quelque sorte le vide, laissant seulement des sons occuper tous les espaces de cette maison, effaçant la distinction entre les salles d’exposition et le reste du bâtiment… Continue reading « Bring the Noise«
Bourse du CGGC 1997-1999, Centre d’édition contemporaine, Genève, 2000. » width= »1200″ height= »818″> Vue de l’exposition Bourse du CGGC 1997-1999
Exposition des travaux des lauréats de la Bourse annuelle du CGGC 1997-1999
• 1997: Roland Herzog et Olaf Probst
Olaf Probst (né en 1962, vit et travaille à Münich)
Roland Herzog (né en 1967, vit et travaille à Zürich)
• 1998: Marieke Palocsay-Degaïchia et Tony Morgan
Marieke Palocsay-Degaïchia (née en 1970, vit et travaille à Genève)
Tony Morgan (né en 1938 vit et travaille à Genève)
• 1999: Delphine Kreuter
Delphine Kreuter (née en 1973, vit et travaille à Paris)
Le 13 décembre 1999 en soirée, à Forde, espace d’art contemporain, Genève.
Concert-installation à l’occasion de la présentation de l’édition Evil Talk avec un concerto pour orgue interprété par Julien Cupelin et un bar où était servi du Jägermeister.
Klat Evil Talk
Affiche sérigraphiée, noir et blanc phosphorescent, sur papier affiche, 50 x 100 cm, tirée à 300 exemplaires, non numérotés, non datés et non signés, sérigraphiés par Inkorporate, Londres. Coédition Centre genevois de gravure contemporaine et Forde, espace d’art contemporain, Genève, 1999.
Édition 1999 offerte aux membres de l’association du Centre genevois de gravure contemporaine.
Présentation de Integrated Videos lors de la 8e Biennale de l’image en mouvement, Centre pour l’image contemporaine, Saint-Gervais Genève.
Integrated Videos, 1995-1999
Compilation de l’ensemble des vidéos intégrées par Thomas Hirschhorn à ses installations entre 1995 et 1999, vidéo, VHS PAL, 15’, couleurs, son, montée et réalisée par Coraly Suard-Hirschhorn, produite par le Centre pour l’image contemporaine, Saint-Gervais Genève en collaboration avec le Centre genevois de gravure contemporaine, éditée par bdv, Paris, 1999.
Exposition du 24 septembre au 20 novembre 1999
Vernissage le 24 septembre 1999
Elke Krystufek, vue de l’exposition, 1999
Elke Krystufek, vue de l’exposition, 1999
L’exposition présente une installation composées d’oeuvres récentes: peintures, mannequins de vitrine, photographies, vidéos et musique.
Présentation du livre de Elke Krystufek, In the Arms of Luck. Entretien-conférence entre Elke Krystufek et Véronique Bacchetta à propos de sa pratique du dessin et du livre In the Arms of Luck, à l’occasion de la soirée Prospect consacrée à Elke Krystufek, proposée par Stéphanie Moisdon-Trembley en collaboration avec le Centre genevois de gravure contemporaine et le Centre national de l’estampe et de l’art imprimé (Cneai). Centre national de la photographie, Paris. Le 23 juin 1999 en soirée. Continue reading « Elke Krystufek In the Arms of Luck«
Exposition des éditions du Centre genevois de gravure contemporaine 1986 – 1998
Le programme artistique du CGGC témoigne dans un premier temps des productions du CGGC de 1986 à 1998: gravure, lithographie, offset, multiple et livre d’artiste. Parmi les artistes ayant précédemment collaboré avec le Centre et dont les travaux sont exposés à cette occasion, on citera notamment les noms de Ian Anüll, John M. Armleder, Alex Baladi, Alexandre Bianchini, Marcel Broodthaes*, Stéphane Brunner, Mourad Cheraït, Claude Closky, Philippe Favier, Nicolas Fernandez, Claude Gaçon, Fabrice Gygi, Alex Hanimann, Jérôme Hentsch et Alain Julliard, Thomas Hirschhorn, Andreas Hofer, Karen Kilimnik, Elke Krystufek, Simon Lamunière, Stephan Landry, Claude Lévêque, Christian Lindow, Henri Michaux*, Elena Montesinos, Olivier Mosset, Kristin Oppenheim, Giuseppe Penone, Anne Pesce, Marie Sacconi, Roman Signer, Sigurdur Arni Sigurdsson, Rosemarie Trockel, Emmett Williams, Heimo Zobernig.
Exposition du 10 au 14 juin 1998
Vernissage le 9 juin 1998
Alexandre Bianchini et Yves Levasseur, Sans titre, 1998
Luc Tuymans, Le Verdict, Alex Baladi, Une fille et un être qui n’existent pas, Thomas Hirschhorn, Über Katalog. Text, Edition, 1998
Vidya Gastaldon & Jean-Michel Wicker, Détail, Luc Tuymans, Le Verdict, Elena Montesinos, Sincerly Yours, 1998
Claude Closky, 12 heures = 10 heures, Jakob Gautel, Rendez-vous !, Thomas Hirschhorn, Über Katalog. Text, Edition, 1998
One Step Backwards: Books, prints, videos, 1998
One Step Backwards: Books, prints, videos, 1998
Manifestation-exposition collective avec des œuvres, des éditions, des installations, des performances ainsi que des projections de vidéos ou de dias de Alex Baladi, Alexandre Bianchini, Cosima von Bonin, Mourad Cheraït, Claude Closky, Adam Dant, Alain Declercq, Jeremy Deller, Andreas Exner, Nicolás Fernández, Claude Gaçon, Vidya Gastaldon & Jean-Michel Wicker, Jakob Gautel, Fabrice Gygi, Mathilde ter Heijne, Thomas Hirschhorn, Laurence Huber, Klat, Koo Jeong-A, Elke Krystufek, Yves Levasseur, Claude Lévêque, Elena Montesinos, Gianni Motti, Honoré d’O, Kristin Oppenheim, Anne Pesce, Christophe Rey, Allen Ruppersberg, Alain Séchas, Luc Tuymans, Heimo Zobernig. Continue reading « One Step Backwards: Books, prints, videos, 1998 LISTE 98, The Young Art Fair, Usine Warteck, Bâle«
Elena Montesinos, Tune out, Turn off, Drop in, 1997
Présentation des éditions, Love It de Elena Montesinos et FUJI 4 de Alexandre Bianchini (publication éditée par Véronique Bacchetta), sous-titre de l’événement : « MXP Live electronics, non-stop drinks + noise ». Vendredi 28 novembre 1997, en soirée et dans le contexte de l’exposition Été 97.
Elena Montesinos, Love it, buvard, plastique, 8,2 × 12,1 cm, 300 exemplaires numérotés et signés. Edition du Centre genevois de gravure contemporaine, Genève, 1998. Edition offerte aux membres 1997 de l’association du Centre genevois de gravure contemporaine.
Exposition du 31 octobre au 30 novembre 1997
Vernissage le 30 octobre 1997
Le 30 octobre 1997, conférence-rencontre avec Véronique Bacchetta.
Présentation des éditions de John Armleder, Nicolás Fernández, Thomas Hirschhorn, Karen Kilimnik, Claude Lévêque, Olivier Mosset, Kristin Oppenheim, Jean-Michel Othoniel, Giuseppe Penone, Marie Sacconi, Sigurdur Arni Sigurdsson, Rosemarie Trockel. École des Beaux-Arts de Metz.
Exposition du 26 septembre au 13 décembre 1997
Ouverture les 26, 27, 28 septembre en journée et en soirée
Urs Fischer, Sans titre, Marie Sacconi, Emplois du troisième type et jours fériés, 1997
Olafur Eliasson, By Means of Your Sudden Feature, 1997
Olafur Eliasson, By Means of Your Sudden Feature, 1997
Thomas Hirschhorn, Mondrian-Autel, 1997
Mathilde Ter Heijne, You Still Haunt Me, 1997
Manifestation en continu sur trois jours et exposition avec des œuvres, des installations, des performances ainsi que des projections de vidéos et de films. Avec Alexandre Bianchini, Henry Bond, Mourad Cheraït, Claude Closky, Jeanne Dunning, Olafur Eliasson, Andreas Exner, Urs Fischer, Mathilde ter Heijne, Jérôme Hentsch, Thomas Hirschhorn, Laurence Huber, Fabio Jaramillo et Sidney Stucki, Karen Kilimnik, Elke Krystufek, Yves Levasseur, Aernout Mik, Kristin Oppenheim, Alix Pearlstein, Lisa May Post, Marie Sacconi, Hinrich Sachs et Marylène Negro (as surprise guest), Rosemarie Trockel, Carl Emanuel Wolff, Heimo Zobernig. Vidéos sur demande : Jeanne Dunning, Nicolás Fernández, Gianni Motti, Jean-Michel Othoniel, Alix Pearlstein, Christophe Rey, B. Toguo Tamokoué, Luc Tuymans, Anne Pesce.
Afin de marquer plus de dix ans d’expositions et d’éditions, nous inaugurons une importante exposition collective qui réunira des installations, pour la plupart inédites jouant avec les lieux, la villa comme le Parc Malagnou, et qui s’ouvrira par une manifestation événementielle, festive et pluridisciplinaire, qui aura lieu les 26, 27 et 28 septembre. Des présentations de films, vidéos, pièces sonores et musicales ainsi qu’une série de performances se succéderont sans interruption, de jour comme de nuit. Quant à l’exposition, elle regroupera plus d’une dizaine d’installations réalisées spécialement pour cette occasion, souvent en rapport avec les différents espaces du Centre, en intérieur comme en extérieur. Privilégiant l’éphémère, l’instantané et le mélange des médias, cet événement se construira en continu, alternant des moments de création et de détente, dans une ambiance foisonnante. […] Pendant ces quelques jours, le Centre sera le théâtre d’interventions artistiques multiples où s’entremêleront le spectaculaire et l’intime, créant une mise en scène chaotique et incertaine qui pourrait laisser la place à l’improvisation et à des actions de dernière minute. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Exposition du 16 juin au 18 juillet 1997
Vernissage le 14 juin 1997
Photographies, 1997″ width= »1000″ height= »774″> Stan Douglas, Photographies, 1997
[…] Le plus souvent, les films de Stan Douglas sont montrés sous forme d’installation où s’entrecroisent musique, texte et images. Chaque projection mobilise la totalité de l’espace, impliquant le spectateur dans une mise en scène subjective, qui plonge celui-ci dans un univers historique et culturel où se mêle aux nouvelles technologies informatiques une esthétique chargée de références, souvent nostalgiques. Ces divers aspects traversent ses dispositifs d’exposition, mais également ses actes de parasitage. En effet, deux ensembles de vidéos de courte durée, Television Spots (1987-88) et Monodramas (1991), ont été réalisés afin d’infiltrer les programmes de publicité télévisée. Ces films ont un double statut : d’une part, ils imitent la structure narrative et le montage des publicités ou des séries ; d’autre part, l’absurdité des scènes tourne autour du thème redondant de l’incommunicabilité. En interrompant le flot des images télévisuelles, ces ruptures créent des intervalles vides de sens, décevant le spectateur habituel et rapprochant ce processus de la technique du collage. Cet éclatement du sujet et ces juxtapositions de séquences, reproduits au niveau du mode de présentation, redonnent souvent une place au suspense. Par exemple, dans Subject to a Film : « Marnie » qui fait clairement allusion aux découpages de Hitchcock, le sujet principal de l’intrigue reste un objet invisible qui nous échappe pendant toute la durée du film et qui, grâce à un montage en boucle, nous prive de la solution de l’énigme. Cette simple feinte cinématographique permet d’introduire une tension et de laisser à chacun sa liberté d’interprétation. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Exposition du 18 avril au 31 mai 1997
Vernissage le 17 avril 1997
Hinrich Sachs – B. Toguo Tamokoué, vue de l’exposition, 1997
La prochaine exposition du Centre genevois de gravure contemporaine sera consacrée à deux jeunes artistes : Barthélémy Toguo Tamokoué (né en 1967 au Cameroun, vit et travaille à Grenoble, Düsseldorf et Abidjan) et Hinrich Sachs (né en 1962 à Osnabruck, vit et travaille à Hambourg) qui ont reçu tous deux la bourse du Cggc/1996, leur donnant la possibilité de produire une édition en gravure ou dans toute autre technique réalisable dans nos ateliers. Cette exposition est le résultat de plusieurs coïncidences, entre autres, du choix de notre jury qui s’est porté sur deux artistes qui désiraient se rencontrer et qui, suite à leur rencontre, ont projeté un voyage commun en Côte d’Ivoire. Ce projet s’est développé sur la base de leur expérience personnelle respective et de leur parcours linguistique et artistique : chacun ayant vécu l’expérience de l’immigration et dû quitter une langue maternelle pour une langue étrangère. Ainsi, leur histoire et leur pratique artistique les ont amenés à se retrouver aujourd’hui en Europe, et peut-être demain en Afrique. Continue reading « Hinrich Sachs – B. Toguo Tamokoué »
Exposition du 25 janvier au 29 mars 1997
Ouverture le 25 janvier 1997
Présentation des éditions de Alexandre Bianchini, Claude Closky, Nicolás Fernández, Fabrice Gygi, Alex Hanimann, Jérôme Hentsch et Alain Julliard, Thomas Hirschhorn, Karen Kilimnik, Stephan Landry, Claude Lévêque, Olivier Mosset, Kristin Oppenheim, Jean-Michel Othoniel, Giuseppe Penone, Anne Pesce, Marie Sacconi, Roman Signer, Sigurdur Arni Sigurdsson, Rosemarie Trockel, Luc Tuymans, Emmett Williams.
Exposition du 7 novembre au 21 décembre 1996 Vernissage le 6 novembre 1996
Heimo Zobernig, Sans titre, 1996
Avec des objets que l’on hésite à qualifier d’artistiques ou d’utilitaires, Heimo Zobernig interroge à la fois les lieux de l’art (l’exposition, le catalogue) et l’environnement quotidien (un bar, une façade). Ces déplacements créent des croisements entre des objets de nature architecturale qui, dans un cadre artistique, se résument à des signes renvoyant à une fonction et des décors qui théâtralisent des lieux de vie. Zobernig s’approprie un territoire et en resitue le cadre, faisant glisser les différents modes – peinture, architecture, sculpture… – les uns vers les autres en mettant en évidence le flottement entre la réalité et sa reproduction. C’est à cette limite que l’artiste place ses objets – structures architecturales, pièces de mobilier – qui représentent davantage par leur réductivisme esthétique (matériaux pauvres, à l’état brut, non fini) une architectonique traduisant les indices d’une fonction élémentaire ou d’une monumentalité. On pourrait d’ailleurs qualifier ces objets de strict minimum, comme s’il se résumait simplement à un art de la construction. […] Cette littéralité a également guidé le motif de l’édition. Continue reading « Heimo Zobernig »
Exposition du 21 juin au 21 septembre 1996
Le 20 juin 1996, à l’occasion du vernissage,
projection du film super 8 d’Alexandre Bianchini, Detroit on Circle, dans un des ateliers d’artiste du Centre.
Jerome Hentsch et Alain Julliard, vue de l’exposition, 1996
Alexandre Bianchini, vue de l’exposition, 1996
Nicolas Fernandez, vue de l’exposition, 1996
Si Alexandre Bianchini, Nicolás Fernández, Jérôme Hentsch et Alain Julliard ne font pas partie d’un groupe, ils participent à une discussion commune où le questionnement sur l’art et sa fonction tiennent une part importante. […] Baignant dans un environnement pédagogique qui a longtemps privilégié une peinture abstraite influencée par la tradition concrète suisse et par le grand mythe de l’abstraction américaine des années 1960, ces artistes ont recherché d’autres influences au sein du mouvement conceptuel des années 1960-1970. Avec ce même souci de retrouver des gestes plus immédiats et davantage critiques, ils ont tous réinvesti des médiums plus légers, mobiles, voire même désuets, tels que le super 8, le livre d’artiste et d’autres publications. […] L’espace est donc envisagé comme un champ ouvert où se croisent des références issues de la littérature, des médias ou du contexte socio-culturel. Des éléments hétéroclites, tous médiums confondus, s’agencent et construisent un espace théâtralisé auquel peuvent s’adjoindre autant des objets et des projections cinématographiques que du texte. […] La présence du texte, les références plus ou moins directes au théâtre ainsi que les interrogations sur la place de l’artiste et celle du spectateur ont constitué le fil conducteur du choix de ces quatre artistes. Cette conscience du rôle de l’artiste dénote leur regard critique sur l’institution, la société et notre condition, auquel n’échappe pas un sens évident de l’absurde et de la distanciation. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse) Continue reading « Alexandre Bianchini, Nicolás Fernández, Jérôme Hentsch et Alain Julliard »
Exposition du 4 Mai au 15 juin 1996 Vernissage le 3 mai 1996
Kristin Oppenheim, vue de l’exposition, 1996
En 1994, Kristin Oppenheim, jeune artiste américaine, proposait à la galerie 303 de New-York un espace vide occupé seulement par quatre haut-parleurs diffusant en permanence une petite chanson des années 1970, Sail on, Sailor, 1994. […] La pureté et la quasi-religiosité des pièces sonores de Kristin Oppenheim induisent une approche de l’espace plus sculpturale et minimale que performative. Les titres de ces propositions (Starry Night, 1993, et Behind a Cloudy Sky, 1994) osent une poésie et une introspection rares. […] Sa pratique artistique se situe dans une zone infra-mince où chaque acte, réduit au minimum – son, ligne, lumière – est réitéré inlassablement. La répétition insinue une recherche du point de rupture où la maîtrise cède à l’humanité du geste et de la voix. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Kristin Oppenheim, Slip, six lithographies, noir/blanc, sur BFK Rives 300 g/m2, 80 × 60 cm, 8 exemplaire, 2 e.a. et 2 H.C., numérotés, datés et signés. Edition du Centre genevois de gravure contemporaine, Genève, 1996.
Exposition du 29 février au 20 avril 1996
Vernissage le 28 février 1996
Rosemarie Trockel, Sans titre, 1996
Rosemarie Trockel, Sans titre, 1996
Rosemarie Trockel, Sans titre, 1996
Présentation de diverses éditions (1992-1994) et des eaux-fortes éditées par le Centre.
Pour l’édition du Centre genevois de gravure contemporaine, Rosemarie Trockel reprend les éléments qui ont parcouru son travail. Si, dans ses « tableaux », des plaques électriques de cuisinière ou des patterns tricotés remplaçaient d’une manière triviale et ludique les formes du minimalisme, pour cette série de gravures de longs fils de laine pris dans le vernis organisent des réseaux de lignes maladroites et tremblées – réseaux de lignes qui transforment une grille ou des motifs décoratifs plusieurs fois répétés en une écriture stylisée. Cette distanciation à l’égard des codes de la peinture abstraite se retrouve dans une approche de la gravure extrêmement pragmatique et immédiate où un objet est reproduit littéralement dans sa texture. A nouveau, les qualités artisanales de la technique sont utilisées non pas pour leurs effets de matière, mais plutôt avec cette objectivité et ce détachement amusé qui caractérisent souvent les œuvres de Rosemarie Trockel. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Exposition du 30 novembre 1995 au 27 janvier 1996
Vernissage le 29 novembre 1995
Thomas Hirschhorn, Wall Documentation, 1995
Thomas Hirschhorn, Wall Documentation, 1995
Thomas Hirschhorn, Les Plaintifs, les Bêtes, les Politiques, 1995
Une des salles sera occupée par un immense « stand » (Les Plaintifs, les Bêtes, les Politiques). […] Les autres salles seront traversées de part en part d’un mur de carton où Thomas Hirschhorn interviendra directement par des collages de photographies, de coupures de presse et de pages issues de ses précédents catalogues. Les commentaires qu’il y ajoutera lui permettront de réintervenir et de documenter à nouveau ses expositions. Ce mode de présentation lui donne la possibilité non seulement de réexposer son travail mais de le soumettre à une autocritique, le justifiant encore et encore, en brisant la classification des genres – expositions, vidéos, catalogues, textes, éditions – afin de différer la clôture du travail. Les œuvres sont réutilisées et rediscutées, à l’instar du matériel constitutif des cartons, dévoilant une pratique artistique qui s’énonce également sur le mode de la récupération et du recyclage. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Du 12 octobre au 18 novembre 1995
Vernissage le 11 octobre 1995
Karen Kilimnik, vue de l’exposition, 1995
Karen Kilimnik, Tiger, 1995
Karen Kilimnik, Tiger, 1995
[…] Karen Kilimnik s’approprie les amours et les frasques de personnages médiatiques : stars, princesses et top-models, de Elizabeth Taylor à Michael Jackson en passant par Caroline de Monaco ou Kate Moss. […] Elle transpose ses fascinations et ses fantaisies schizophréniques qui oscillent entre la fraîcheur, l’innocence et la violence, l’horreur du thriller, le tragique d’événement célèbres, qu’il s’agisse des crimes de la famille Manson, de l’assassinat de John Kennedy, de l’occupation de Paris… Certains de ses « décors » surchargés d’une multitude d’objets et d’images semblent émerger d’une catastrophe, proche des résultats d’une action ou d’un happening, nous rappelant les jeux de hasard de Fluxus ou de l’art in progress. Mais cette recherche identitaire et cette fascination pour un monde suranné et glamour peuvent basculer très vite dans le drame quand Karen Kilimnik va jusqu’à arroser son accrochage à peine terminé d’une rafale de mitraillette. Les sept lithographies noir/blanc sont rassemblées dans un coffret au luxe un peu clinquant, recouvert de fausse fourrure tigrée et doublé de satin brillant. Cette boîte contient sept sujets en partie copiés ou inspirés des pages people des revues spécialisées. […] Ces lithographies, imprimées sans respecter l’inversion inhérente à ce mode de reproduction, retrouveront leur lisibilité grâce à un miroir glissé dans une pochette confectionnée dans la même fausse fourrure que celle de la boîte. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Karen Kilimnik, Tiger, 7 lithographies, noir/blanc, sur papier Velin BFK Rives 250 g/m2, blanc, 70 × 50 cm, une sérigraphie sur papier Pop’set Californie 240 g/m2, 35 × 49,5 cm, un miroir en plastique et une plaque en plexiglas, servant d’achevé d’imprimer, dans une boîte recouverte de fausse fourrure et doublée de satin, 54 × 74 cm, 10 exemplaires, 2 e.a. et 2 H.C., numérotés, datés et signés. Edition du Centre genevois de gravure contemporaine, Genève, 1995.
Exposition du 9 juin au 25 août 1995
Vernissage le 8 juin 1995
Présentation des éditions de John Armleder, Marc-Camille Chaimowicz, Claude Closky, Alex Hanimann, Stephan Landry, Claude Lévêque, Christian Lindow, Olivier Mosset, Jean-Michel Othoniel, Giuseppe Penone, Marie Sacconi, Sigurdur A. Sigurdsson, Emmett Williams. Bibliothèque de la Part-Dieu, Lyon.
« Édition-exposition » du 1er juin au 15 juillet 1995
Vernissage le 31 mai 1995
Luc Tuymans, vue de l’exposition, 1995
Luc Tuymans, vue de l’exposition, 1995
Luc Tuymans repose au travers de la représentation la question du statut de la peinture dans le champ actuel de l’art. Inspiré tant par le cinéma que par la photographie, il traduit le monde de résurgences et de phantasmes, intimes et désenchantés, liés à la mémoire collective et à des souvenirs personnels. Ces images sont souvent malmenées par un traitement peu précis qui rend une impression à la fois de flou et d’instantané. Les figures sont traitées plus par le détail et l’allusion que par une recherche du réel, elles se perdent ainsi dans une indétermination distancée entre le motif et le représenté. […] [L’édition] sera doublement mise en situation, à la fois dans les espaces d’exposition et en rapport avec la mémoire du lieu. En effet, Luc Tuymans, s’inspirant du passé de la maison et de ses anciens occupants, produira plusieurs images, imprimées sur des bandes de papier maculature qui parcourront horizontalement les murs de chaque espace. Les images directement collées sur les murs en émergeront, un peu comme les séquences d’un film imaginaire. Proche de l’univers de ses peintures, il ressort de cette suite une impression contradictoire de religiosité, d’intimité et de pureté, mêlée à une violence contenue et à un sentiment de menace. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Luc Tuymans, Le Verdict, 11 colour lithographs, printed on 7 strips of blotting paper, 50 × 590 cm, 50 × 569 cm, 50 × 506 cm, 50 × 210 cm, 50 × 195 cm and 50 × 200 cm, edition of 8 plus 2 A.P. and 2 H.C., numbered, signed and dated. Edition of the Centre genevois de gravure contemporaine, Geneva, 1995.
Strip No 1: Strip with 3 lithographs, 50 × 569 cm.
Sold out
Strip No 2: Strip with 2 lithographs, 50 × 590 cm.
Sold out
Strip No 3: Strip with 2 lithographs, 50 × 506 cm.
Exposition du 26 janvier au 11 mars 1995 Vernissage le 25 janvier 1995
Présentation d’œuvres de Jean-Marc Bustamante, Photographies 1977-1982, 1993 ; Rodney Graham, Interiors. The Berlin Studies of Jacob and Wilhelm Grimm, 1993 ; Thomas Schütte, United Enemies : A Play in ten scenes, 1994 ; Jan Vercruysse, Neuf projets pour la couverture d’une revue en huit plus une livraison, 1991.
Après avoir été conservateur au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles où il a travaillé en étroite collaboration avec des artistes tels que Marcel Broodthaers, Carl André, Daniel Buren, Niele Toroni, Sol LeWitt et Hanne Darboven, Yves Gevaert a été libraire. Il s’est passionné pour le livre d’artiste et les techniques d’impression. Sa collaboration avec Marcel Broodthaers, qui date de la publication du livre Un jardin d’hiver, a été d’une influence primordiale. Elle lui a permis de considérer l’édition comme un véritable lieu d’expérimentation, Marcel Broodthaers ne faisant pas de réelles distinctions entre un multiple et une « pièce unique ». Cette conception, qui ne privilégiait pas plus le dessin, l’objet que l’œuvre graphique, a porté Yves Gevaert à travailler avec des artistes qui procèdent de cette même attitude, tels que Yan Vercruysse, Rodney Graham, Thierry de Cordier ou Standley Brouwn. […] Yves Gevaert n’est pas qu’un « producteur », il est un partenaire actif qui participe à la conception de chaque objet. […] La présentation de ces éditions, particulièrement significatives de la pratique de chacun de ces artistes, permettra de mettre l’accent sur un type de collaboration entre éditeur et artiste d’une exigence exceptionnelle dans le champ de la création contemporaine. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Exposition du 27 octobre au 10 décembre 1994
Vernissage le 26 octobre 1994
Olivier Mosset, vue de l’exposition, 1994
Présentation de l’édition de vingt-cinq gravures uniques, monochromes en cinq couleurs et cinq formes.
En combinant cinq formes (une étoile, un disque, un pentagone, un octogone, un hexagone) et cinq couleurs (le rouge, le bleu, le jaune, le noir, le blanc), Olivier Mosset réalise une édition composée de 25 monochromes uniques. Il ajoute ainsi un aspect ludique à l’idée de multiple et se permet un clin d’œil à l’estampe traditionnelle en choisissant d’encadrer chacune de ces gravures « découpées » d’un cadre laqué et en couleur. Ce jeu combinatoire entre ces formes et ces couleurs permet de brouiller et de neutraliser toutes les évocations et les références qui pourraient être liées à certaines martingales. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Exposition du 19 mai au 9 juillet 1994
Vernissage le 18 mai 1994 dès 18h
Claude Closky, deux séries de 80 livres, 1994
L’exposition n’aura pas lieu du 27 janvier au 26 mars 1994. Le vernissage ne sera pas le 26 janvier avant 18h. Il n’y aura pas d’édition de huit séries de 20 livres d’artiste intitulés « 1440 nombres qui servent à donner l’heure ». Fermé le dimanche, fermé le samedi avant 14h et après 17h, du lundi au vendredi avant 14h et après 18h. Édition de deux séries de 80 livres d’artiste intitulés « 8560 nombres qui ne servent pas à donner l’heure ». Du lundi au vendredi de 14h à 18h, le samedi de 14h à 17h et sur rendez-vous. (Recto verso du carton d’invitation rédigé par Claude Closky)
Chacun des 80 livres reproduit, sur 216 pages, une minute inexistante en chiffres copiés sur une horloge digitale. Pour le premier livre : 00:60, 00:61, 00:62, …, 00:98, … La systématisation et la précision mathématique de cette accumulation lui donne un statut de démonstration qui joue en fait avec une proposition imaginaire. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Claude Closky, 8560 nombres qui ne servent pas à donner l’heure, 2 séries de 80 livres de 214 pages sur papier Data Copy Coated 100gm2, 21 × 15 cm, une série dissociable, une série indissociable. Edition du Centre genevois de gravure contemporaine, Genève, 1994.
Alexandre Bianchini et Huber Mean, Version #1, 1994
Présentation de l’édition offerte en 1994 aux membres de l’association du Centre, un maxi 45 tours, Version #1 (performance, musique, décor et bar).
Alexandre Bianchini – Huber Mean, Version # 1, disque vinyle, Maxi 45 tours, double face, 300 exemplaires, mixage d’un texte et de divers types de musiques (jazz et acid jazz). Edition du Centre genevois de gravure contemporaine, Genève, 1994.
Edition offerte aux membres 1994 de l’association du Centre genevois de gravure contemporaine.
Exposition du 27 janvier au 26 mars 1994
Vernissage le 26 janvier 1994
Exposition et édition d’un livre objet, 235.604-1789.
Les textes ou fragments de textes utilisés par Alex Hanimann sont souvent tirés indifféremment de modes d’emploi, de maximes philosophiques ou de slogans politiques. La décontextualisation et la transposition de ces phrases, dans un espace d’exposition ou dans un livre d’artiste, créent un brouillage du sens. Les mots perdent de leur évidence et le texte est, en définitive, réduit à l’état d’objet : EVERYTHING IS CERTAIN, I BELIEVE YOUR ARE RIGHT, IT IS STILL UNCERTAIN, I CAN BE CERTAIN AFTER HAVING TALKED WITH YOU ou encore : BROT SAGEN, IDEE SAGEN, NICHTS SAGEN, JEDER MANN FRAU, WISSEN UND NICHT WISSEN, GOTT SEI DANK, SURELY THERE IS NO REASON TO ASSUME THAT HISTORY REPEATS ITSELF. Cette neutralité, loin de l’engagement d’Art & Language, des préceptes philosophiques de Joseph Kosuth ou encore des adages moraux de Jenny Holzer, transforme les mots en des éléments formels et matériels et nous rappelle l’incertitude toujours présente des rapports que le langage entretient avec la réalité. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Alex Hanimann, 235.604 – 1789, 112 linogravures sur papier carton d’ivoire satiné 240 g/m2, noires et rouges, présentées dans une boîte noire, 32,5 × 24 cm, 20 exemplaires, 2 e.a., 2 H.C., numérotés, datés et signés. Edition du Centre genevois de gravure contemporaine, Genève, 1994.
Exposition du 15 octobre au 18 décembre 1993
Vernissage le 14 octobre 1993
Images de Pierre, 1993″ width= »714″ height= »947″> Giuseppe Penone, vue de l’exposition, 1993
Présentation des lithographies éditées par le Centre ainsi que de Images de pierres, installation (composée des cinq plaques de marbre encrées ayant servi à l’édition), 300 x 100 cm, 1993, et de Sans titre, quatre plaques de verre, terre de Sienne brûlée, bande adhésive, 4 x 34 x 40 cm, 1990-1991. Exposition organisée en parallèle avec celle du Musée-Château de la Ville d’Annecy et en collaboration avec l’École des Beaux-Arts d’Annecy.
L’édition Images de pierres produite par le Centre genevois de gravure contemporaine et coéditée avec l’École des Beaux-Arts d’Annecy, est composée de cinq estampes tirées sur la base d’un procédé lithographique à partir de cinq plaques de marbre, choisies et retravaillées par Giuseppe Penone. Cette technique particulièrement expérimentale, très empirique, permet de retrouver et d’imprimer les veines naturelles du marbre qui constituent la matrice et le motif de cette série. […] Ce travail sur la mémoire des éléments naturels s’était déjà exprimé dans ses frottages des années 1970. Giuseppe Penone, qui aborde ici la technique de l’estampe, reste fidèle à une recherche d’authenticité fondée sur le lien entre art et nature. Ses sculptures ont toujours attesté cette pensée où les éléments naturels, minéraux ou végétaux – pierres, arbres, feuilles et tubercules – sont en fait les positifs ou les négatifs du monde qui nous entoure, un monde où tout serait fossile. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Giuseppe Penone, Images de pierres, lithographie tirée à partir d’une plaque de marbre, 85 × 63 cm, 19 exemplaires, 2 e.a., 4 H.C., numérotés, datés et signés. Edition du Centre genevois de gravure contemporaine, Genève, 1993.
Exposition du 17 juin au 30 juillet 1993
Vernissage le 16 juin 1993
Sigurdur Arni Sigurdsson, Corrections, 1993
Sigurdur Arni Sigurdsson, Réserve, 1993
Présentation conjointe de peintures, de dessins et de l’édition du Centre (livre et portfolio).
Sigurdur Arni Sigurdsson, jeune peintre islandais, aborde la peinture figurative sans un discours préalable, ni sur la « peinture-peinture » ni sur un soi-disant retour à la représentation. Ses sujets sont des archétypes extrêmement simplifiés (lacs, nuages, animaux) ou des formes abstraites (boules, cercles, ovales). […] Ces objets schématisés flottent sur une surface monochrome, souvent froide et lumineuse, suggèrant une atmosphère boréale, qu’ils trouent, créant ainsi une confrontation entre l’espace plan et l’espace illusionniste. L’espace schizophrénique et les formes en suspension qui naissent de ces surfaces pures et transparentes nous transportent dans un imaginaire de contes et légendes. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Sigurdur Arni Sigurdsson, Corrections, série de 6 phototypies, noir/blanc, sur papier phototype, 30 × 30 cm, 60 exemplaires, 2 e.a. et 4 H.C., numérotés, datés et signés. Edition du Centre genevois de gravure contemporaine, Genève, 1993.
Sigurdur Arni Sigurdsson, Réserve, livre d’artiste, 6 doubles pages, eau-forte sur BFK Rives et papier japon, 22 × 17 cm, 60 exemplaires, 2 e.a. et 4 H.C., numérotés, datés et signés. Edition du Centre genevois de gravure contemporaine, Genève, 1993.
Fernseh und Videogalerie, 1993″ width= »1000″ height= »708″> Gerry Shum, Fernseh und Videogalerie, 1993
Présentation des films tournés par Gerry Schum dans le cadre de sa Fernseh und Videogalerie. En collaboration avec Simon Lamunière, artiste et commissaire d’exposition, Genève.
Gerry Schum a réalisé plusieurs séries de films dans le cadre de son projet Fernseh Galerie/Television Gallery, qui avait pour ambition de créer des liens entre l’espace clos de la galerie d’art et la télévision. À partir de 1969, Gerry Schum a tourné plusieurs films de courte durée avec des artistes majeurs, affiliés au Land Art, à l’Arte povera ou à l’art conceptuel. Ces films ne sont donc en aucun cas des documentaires sur le travail de ces artistes, mais des œuvres autonomes. […] Gerry Schum a eu l’occasion de montrer ses films une première fois en 1969 dans la grille de programmes de la chaîne WDR III à Cologne et de Südwestfunk Baden-Baden, ainsi que dans sa galerie et celle de Konrad Fischer à Düsseldorf. Cette initiative est la première du genre et fait encore aujourd’hui figure de pionnier. Elle reste un exemple extrêmement rare, voire unique, d’une véritable collaboration entre les artistes contemporains, la télévision et le milieu de l’art. Nous pensons qu’il est important de montrer au public actuel cette suite de films, témoignage d’une époque où les pratiques artistiques se voulaient plus libres et marginales par rapport au marché de l’art et proposaient une diversification des modes de réception. Lors de la première soirée, Ursula Wevers, veuve de Gerry Schum, présentera ces ensembles de vidéos auxquels elle a activement participé et témoignera du contexte artistique de l’époque, des conditions de création avec les divers artistes et de la qualité de l’accueil tant au niveau des chaînes de télévision allemandes qu’à celui des téléspectateurs et du public de l’art contemporain. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Exposition du 3 avril au 15 mai 1993
Vernissage le 2 avril 1993
O.T., 1993″ width= »686″ height= »1000″> Ian Anull, O.T.(sérigraphie sur toile), 1993
Présentation de la série de sérigraphies éditées par le Centre ainsi que de dessins et d’éditions.
Le point d’ancrage conceptuel du travail de Ian Anüll pourrait se résumer par cette phrase en forme de manifeste, qui est déjà apparue sur l’une de ses toiles : « l’art n’est pas une alternative ». Pour Ian Anüll, l’art fait partie intégrante de la société, il n’est ni une alternative à la réalité ou à la banalité du monde ni un sujet de mystification. Son œuvre oscille toujours entre le vrai et le faux, le message et l’ironie, l’art et le non-art. Comme chez Andy Warhol, les images des médias et les objets de consommation sont récupérés et souvent transformés par un réel sens esthétique et plastique, jamais pesant ni trop appuyé, qui allie souvent à une rigueur « constructiviste », un ludisme proche du dadaïsme. Mais si ces manipulations poétiques, comparaisons entre le commerce, la publicité et le monde l’art, sont réalisés dans un but critique, ils ne font pas non plus l‘objet d’une systématisation et d’un réel engagement politique. […] Ian Anüll cultive plutôt une indépendance et une impertinence qui lui permettent de percevoir et de mettre à jour avec rapidité d’esprit et clairvoyance les absurdités, les non-sens et les pièges du conformisme artistique ainsi que de la société. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Exposition du 12 février au 27 mars 1993 Vernissage le 11 février 1993
Installations, dessins, sculptures, objets divers et édition.
Depuis 1985, Claude Gaçon poursuit une collection de boules. Il fabrique et récupère un nombre infini d’objets sphériques, composés de matériaux aussi divers et étranges qu’inattendus : papier, marbre, lave, fil de fer, plastique, cristal, fourrure, etc. Cette accumulation construit un catalogue jamais exhaustif de toutes les combinaisons formelles possibles et imaginables entre le plein et le vide, le lourd et le léger, le précieux et le banal. La forme pure est aussi le point de départ de jeux conceptuels et d’investigation, entre l’intérieur et l’extérieur, le contenu et le contenant, l’ordre et le désordre, la pureté et l’impureté, la dispersion et la concentration… Commun dénominateur, elle permet aussi à Claude Gaçon d’investir d’autres propositions propre à la gestion administrative de sa collection : archivage, étiquetage, mise en boîte. […] Dans une esthétique souvent proche des représentations scientifiques et biologiques – virus, atomes, planches anatomiques, cartes et planisphères – Claude Gaçon cherche sans fin à figurer, à schématiser, à comprendre et à maîtriser cette forme tridimensionnelle insaisissable. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Claude Gaçon, Sans cible, série de 6 gravures, eau-forte et offset, noir/blanc, sur Vélin BFK Rives 280 g/m2, 50 × 50 cm, 8 exemplaires, 2 H.C., numérotés, signés et datés. Edition du Centre genevois de gravure contemporaine, Genève, 1993.
Exposition du 20 novembre 1992 au 16 janvier 1993
Ouverture le 19 novembre 1992
Présentation des éditions de Ian Anüll, John Armleder, Françoise Bridel, Stéphane Brunner, Marc Camille Chaimowicz, Philippe Favier, Andreas Hofer, Stephan Landry, Christian Lindow, Jean-Michel Othoniel, Anne Pesce, Laurence Pittet, Marie Sacconi, Roman Signer, Jean Stern, Emmett Williams.
A l’occasion de cette ouverture, inauguration dans les locaux du Centre à la route de Malagnou de deux nouveaux espaces d’exposition.
Depuis 1986, le Centre genevois de gravure contemporaine concilie en un seul lieu production et exposition. […] Il souhaite inviter des artistes suisses et étrangers, confirmés ou en devenir, à réaliser une édition aussi bien dans le domaine de la gravure que dans celui du multiple : livre d’artiste, objet, photographie, vidéo, etc. Cette ouverture permet de ne pas réduire son activité à une définition formelle et technique, et de l’envisager comme une pratique artistique à part entière, consciente de l’art contemporain et de son évolution. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Exposition du 11 juin au 18 juillet 1992
Vernissage le 10 juin 1992
John M Armleder, vue de l’exposition, 1992
Présentation d’une série de vingt-et-une gravures uniques.
L’œuvre de John Armleder est restée longtemps aussi proche de Fluxus que la peinture néo-géométrique. Ses références picturales sont multiples : de Picabia et de El Lissitzky à Blinky Palermo, Helmut Federle et Olivier Mosset en passant par Sigmar Polke. Quant au choix des Furniture Sculpture, il s’étend du bon goût bourgeois art-déco au kitsch californien. En fait, ce matériel référentiel est, comme il le dit lui-même, « un réservoir personnel de connaissances » dont il joue et rejoue avec ironie, voire cynisme, mais toujours avec distance. Si John Armleder se permet l’autocitation, ce n’est jamais pour répéter la même expérience, car son attitude le pousse continuellement à éviter l’effet de style. […] La gravure offre à John Armleder la liberté d’utiliser plusieurs fois les mêmes « motifs » sans avoir rien à faire – ou presque. En effet, à l’inverse de la pratique classique qui permet, grâce à une plaque, de reproduire la même gravure à plusieurs exemplaires, John Armleder part de quatre matrices traitées différemment afin d’obtenir un ensemble de gravures toutes dissemblables. Il peut ainsi choisir diverses combinaisons – superpositions, renversements, encrages de couleur. Aucun système n’est préétabli, les décisions se prennent en fonction des circonstances, des défauts et des réussites de chaque tirage. John Armleder retrouve cette liberté de choix où il peut osciller entre gravure et effets picturaux, entre abstraction libre et géométrie, entre nécessaire et relatif, entre style et non-style, entre autocritique et distanciation. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
John M Armleder, Sans titre, 21 gravures (eaux-fortes et monotypes) uniques, couleurs, sur papier Arches, datées et signées, 200 × 100 cm. Edition du Centre genevois de gravure contemporaine, Genève, 1992.
Exposition du 16 avril au 30 mai 1992
Vernissage le 15 avril 1992
Exposition des éditions de la revue PARKETT, 1984-1992. Œuvres gravées et multiples
Présentation des œuvres de Alighiero e Boetti, Richard Artschwager, John Baldessari, Georg Baselitz, Christian Boltanski, Louise Bourgeois, Francesco Clemente, Enzo Cucchi, Martin Disler, Eric Fischl, Peter Fischli/David Weiss, Günther Förg, Katharina Fritsch, Franz Gertsch, Gilbert & George, Robert Gober, David Hammons, Rebecca Horn, Alex Katz, Mike Kelley, Martin Kippenberger, Jeff Koons, Jannis Kounellis, Brice Marden, Mario Merz, Bruce Nauman, Meret Oppenheim, Sigmar Polke, Markus Raetz, Thomas Ruff, Edward Ruscha, Tim Rollins + K.O.S., Cindy Sherman, Philip Taaffe, James Turrell, Jeff Wall, Andy Warhol, Robert Wilson. Le 13 mai 1992, en soirée, dans la salle de conférence du Muséum d’histoire naturelle : conférence de Jacqueline Burckhardt, co-fondatrice de la revue Parkett : Le Musée en appartement.
La politique et les choix de cette revue sont particulièrement exemplaires de ce qui peut être fait aujourd’hui dans le domaine de l’édition. Sans se restreindre à la classique « édition de tête », PARKETT a élargi le genre à divers autres médiums en éditant par exemple des objets. Les œuvres peuvent aussi bien être insérées dans la revue (et en retenir des propriétés formelles telles que le format) qu’être présentées indépendamment, laissant une liberté de création plus grande à l’artiste et une possibilité aux collectionneurs d’avoir des éditions qui ne restent pas confinées dans une bibliothèque. Ce principe du couple « édition-revue » permet également d’aborder l’édition d’une manière plus directe, sans passer par le marché habituel et le milieu très fermé de l’estampe. Ce moyen donne donc un accès facilité et moins coûteux à des œuvres d’artistes contemporains déjà confirmés et offre à ces derniers une diffusion diversifiée et plus large que celle des galeries, qui ne touchent souvent que de gros collectionneurs. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Exposition du 14 février au 7 mars 1992 Vernissage le 13 février 1992
Stephan Landry, vue de l’exposition, 1992
Dessins, interventions murales et livre d’artiste.
Lithographies imprimées au Centre par Laurent Mathelin, typographie de la première de couverture, page de titre et de l’achevé d’imprimé réalisée par l’Imprimerie des Arts, Genève, reliure par Artisan Relieur, Jean-Pierre Netz, Genève. Centre genevois de gravure contemporaine, 1991.
Exposition du 6 décembre 1991 au 11 janvier 1992
Vernissage le 5 décembre 1991
Lithographies et peintures, 1991.
Lithographies imprimées au Centre par Laurent Mathelin. Centre genevois de gravure contemporaine, 1991.
Laurence Pittet, Sans titre, série de 3 lithographies, couleurs, sur papier Arches (1 noire, 1 rouge, 1 bleue), 50 × 65 cm, 9 exemplaires de chaque couleur et une H.C., numérotés, signés. Edition du Centre genevois de gravure contemporaine, Genève, 1991.
CHF 200.– la lithographie
Laurence Pittet,Sans titre, série de 3 lithographies, couleurs, sur papier journal (1 rouge, 1 bleue, 1 jaune), 64,5 × 94 cm, 9 exemplaires de chaque couleur et 3 H.C., numérotés, signés. Edition du Centre genevois de gravure contemporaine, Genève, 1991.
CHF 200.– la lithographie
Laurence Pittet,Sans titre, lithographie, couleurs, sur papier Arches. 38 × 46,5 cm, 20 exemplaires, signés et numérotés, et 1 H.C. Edition du Centre genevois de gravure contemporaine, Genève, 1991.
Exposition du 11 octobre au 23 novembre 1991
Vernissage le 10 octobre 1991
Suzanne Lafont, vue de l’exposition, 1991
[…] Une continuité presque cinématographique se tisse entre ces portraits. Son travail repose sur une opposition entre l’instantané et la pose. Le modèle tient la pose six à sept secondes, tandis que l’image reste celle du fragment d’un regard, d’un mouvement de tête fugitif, à peine esquissé. Suzanne Lafont déplace ainsi le sens de ses images entre le « pris sur le vif » et la scénographie, entre l’unique et la série, entre le pictural et le cinématographique. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Exposition du 31 mai au 20 juillet 1991
Vernissage le 30 mai 1991
Marcel Broodthaers, vue de l’exposition, 1991
Présentation de l’ensemble des éditions de Marcel Broodthaers (sauf Le Corbeau et le Renard, 1967). En collaboration avec Philippe Cuenat, Genève.
Le sens de cette manifestation telle que nous la concevons est avant tout de restituer et de corréler deux des formes les plus accessibles de cette œuvre (les éditions et les films) pour dénoncer non pas les hiérarchies et les rapports de force qui déterminent encore le champ des pratiques artistiques contemporaines, mais les phénomènes de fragmentation du regard et de cloisonnement qui en résultent et qui empêchent d’en constater l’étendue et les effets pernicieux. En 1976, Broodthaers écrivait : « Qu’est-ce qui caractérise une édition d’art ? Les éditions exposées dans cette salle ne répondent pas à cette question pour la simple raison que, le plus souvent, il n’existe qu’une différence formelle entre une édition d’art et ce qui ne l’est pas. » Il semble qu’aujourd’hui encore certaines valeurs et une hiérarchie des genres plus illusoire à terme que celle qui, dans l’ordre académique, distinguait la peinture d’histoire, le portrait, le paysage et la nature-morte, ne permettent pas de comprendre en quoi réellement elles diffèrent, quel est par conséquent leur sens véritable et pourquoi – a fortiori – une édition ou un film d’art restent institutionnellement moins visibles qu’une peinture ou une sculpture. (Véronique Bacchetta et Philippe Cuenat, extrait de l’introduction au livre-catalogue Marcel Broodthaers. L’Œuvre graphique, essais)
Exposition du 15 février au 6 avril 1991
Vernissage le 14 février 1991
Jean-Michel Othoniel, vue de l’exposition, 1991.
Présentation de cinq gravures encadrées et d’un objet en soufre moulé avec yeux de taureau, Histoire d’yeux.
[…] Sans vouloir revenir à des archaïsmes ou à une certaine nostalgie attachée trop souvent aux techniques traditionnelles de la gravure (en l’occurrence la technique du lavis sur cuivre à la fleur de soufre datant du XVIIIe siècle), les caractéristiques qu’offre l’attaque directe du cuivre par le soufre (sans intervention d’acide) s’adaptent parfaitement au travail de Jean-Michel Othoniel et à ses recherches pour cette édition. L’artiste cherche en effet à reproduire des marques, des fantômes d’objets : vêtements, tissus. Imprégnés de cette pâte de soufre, ces fantômes laisseront leurs négatifs sur la plaque de cuivre, créant ainsi à l’impression un positif en vraie grandeur. L’utilisation de la fleur de soufre, appelée aussi « soufre sublimé », trouve une résonance particulière dans certaines de ces œuvres recourant souvent à partir de 1988 à ce matériau ainsi qu’à l’étain, au verre et à la cire – matériaux que l’artiste combine avec des objets manufacturés faisant partie du quotidien ou du fétichisme populaire. Jean-Michel Othoniel recherche, au travers d’un cheminement littéraire et poétique qui mêle diverses références mythologiques et contemporaines, une nouvelle mythification de ces matériaux chargés, pour la plupart, d’un mystère alchimique et d’un potentiel « sulfureux ». (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
[…] Roman Signer intervient sur les éléments naturels – eau, feu, air, terre – et parfois sur des objets manufacturés ou industrialisés tels des caisses, des bidons, des ballons ou des meubles, en les faisant voler, tomber, exploser, se remplir, se vider, etc., à l’instar de Richard Serra lorsqu’il proposait, en 1967-1968, sa fameuse liste de verbes d’action « rouler, rabattre, plier, tordre, fendre, couper… » Roman Signer privilégie le déroulement, le processus et l’idée de sculpture en mouvement. Son dernier film retrace une action de plus d’un mois, Aktion mit einer Zündschnur, entre Appenzell et Saint-Gall. Une mèche de 20 km, placée le long de la voie de chemin de fer, reliait les deux villes. La mise à feu était donnée à la gare d’Appenzell, le parcours se terminait à la gare de Saint-Gall. Roman Signer et son équipe devaient surveiller le parcours de la flamme et la faire exploser tous les 100 mètres. Il y eut donc 200 explosions, toutes les 4 heures 30, la vitesse de la flamme étant d’un quart d’heure par mètre. Loin d’un petit problème de calcul, cette action confrontait la violence de chaque explosion, la répétition dérisoire du même bref incident avec l’étirement du temps total (35 jours). Elle prenait l’allure d’un parcours initiatique où un équilibre entre la concentration de l’énergie et sa libération devait être maintenu. Roman Signer recherche une certaine domination de l’espace et du temps qui lui demande, lors de chaque action, une attention et des dispositions psychiques qui vont s’exprimer au travers de jeux souvent violents et dangereux, mais toujours poétiques, magiques et humoristiques. Roman Signer n’est donc pas seulement une espèce d’artificier de génie, mais un artiste qui s’intéresse à des situations de tension, afin de créer des mouvements et des formes esthétiques qui exploitent les diverses capacités physiques de chaque « objet » choisi. L’événement peut être d’une remarquable simplicité comme cette Boîte aux feuilles mortes (1982) posée sous des arbres, qui se remplit de feuilles au fur et à mesure que la saison automnale avance. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Exposition du 31 mai au 14 juillet 1990
Vernissage le 30 mai 1990
Sapins de Noël, 1988-1989, 1990″ width= »1000″ height= »668″> Jean-Marc Meunier, Sapins de Noël, 1988-1989, 1990
Jean-Marc Meunier est avant tout photographe de paysage : en 1984, sa première série importante est consacrée aux quartiers en transformation du sud-est de Londres, qui lui offrent des paysages entiers en chantier, moitié sauvages, moitié industriels. Il se concentre ensuite sur la végétation, particulièrement la végétation d’agrément des zones suburbaines et des quartiers résidentiels, et sur son entremêlement avec l’architecture et les aménagements publics. Sa série sur les sapins de Noël, réalisée entre novembre 1988 et janvier 1989 dans la région genevoise, poursuit ce même thème. Le sapin y joue un double rôle. Il est d’abord le sujet principal de chaque image, avec toutes les idées qui peuvent lui être associées : incarnation d’un goût – ou aujourd’hui peut-être d’un dégoût – commun, image d’une tradition déconnectée, d’une tentative dérisoire d’embellissement et d’animation d’espaces de toute façon indifférents, rappel contradictoire de l’enfance et de l’année en plus, kitsch pesant d’un arbre à la fois mort et resplendissant, dont le statut même d’objet de fête ou de déchet n’est pas toujours très sûr… Mais il est aussi et surtout, pour Jean-Marc Meunier, un prétexte à décrire de façon plus systématique l’espace urbain et suburbain. Ayant ici pour première qualité de se trouver partout, il justifie par sa présence la photographie de lieux a priori indifférents et la prise en compte et l’organisation autour de lui de quantité d’éléments parfaitement anodins de l’environnement quotidien : mobilier urbain, installations électriques, etc. Souvent incongru dans le cadre où il se trouve parachuté, il rend à son tour curieux l’ensemble de ce qui l’environne (des barrières qui le protègent, le désordre qui le noie, le vide d’une pelouse). L’ironie des images porte ainsi moins sur l’arbre lui-même que sur ce qui l’entoure. Cadré dans de vastes portions d’espace et mis en rapport avec des éléments parfois lointains, il fait surtout apparaître la complexité visuelle, le caractère composite de cet environnement, dès lors qu’on le saisit – ce que l’on ne fait jamais dans la vie réelle – comme ensemble, comme tissu de relations, comme paysage. (Olivier Lugon, communiqué de presse)
Exposition du 30 mars au 12 mai 1990
Vernissage le 29 mars 1990
Anne Pesce cherche à retrouver une définition de la peinture dans le contexte si nihiliste de ces dernières années. Évitant de se confondre avec les mouvements « néo » et autres post-modernismes qui n’en finissent pas de tuer la peinture, Anne Pesce essaie de l’aborder par un biais plus poétique et philosophique. Elle crée des liens métaphoriques entre la peinture, les mots, la pensée critique et le monde : « Peindre pour ne plus penser me plaît, penser pour peindre n’est qu’une singerie de la grande marée de l’esprit. » Pour Anne Pesce, son nom fut d’abord un alibi simple et direct pour commencer à peindre « quelque chose ». Mais, en fait, les thèmes de la mer, du poisson, des nourritures marines servent de traduction poétique à sa recherche de l’identité de la peinture. […] Son livre d’artiste se compose de textes qui représentent pour elle une étape nécessaire, un besoin de prendre la parole, non pas pour expliquer, conceptualiser, mais pour que la peinture et le verbe ne forment qu’un tout. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Anne Pesce, Pêcheur, c’est lui qui devient un poisson, livre d’artiste avec un texte de l’artiste, offset sur papier vergé Conqueror 100 g/m2 et 220 g/m2, 21 × 19 cm, 150 exemplaires et 20 H.C., numérotés, datés et signés. Edition du Centre genevois de gravure contemporaine, Genève, 1990.
Exposition du 12 février au 24 mars 1990
Vernissage le 10 février 1990
Andreas Hofer, Installation – édition, 1990
Andreas Hofer, Installation – édition, 1990
Présentation de l’édition et installation dans le Parc de Malagnou, devant le Centre, des six panneaux recto verso (restée en place de 1989 à 2000)
Dans le parc, devant le Centre, sera installée une série de panneaux équivalents à ceux utilisés pour la signalisation routière, sauf que les disques ne présenteront pas les sigles conventionnels, mais des signes abstraits, perforés ou émaillés. Plantés les uns à la suite des autres, ces six panneaux se transformeront en une succession de cibles, apportant une confusion sur la réelle fonction de l’ensemble et un trait ironique à l’omniprésence dans nos villes de la signalétique et de son cortège d’interdits. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Sérigraphies (1978-1979)
Du 18 septembre au 28 octobre 1989
La Dernière Pomme frite et autres poèmes des fifties et sixties, 1989″ width= »1000″ height= »793″> Emmett Williams, La Dernière Pomme frite et autres poèmes des fifties et sixties, 1989
Présentation de l’édition et sérigraphies : Shakespeare’s xxxth, suite de dix sérigraphies, 1979 ; A Journey, suite de dix sérigraphies, 1979 ; Eros, suite de cinq sérigraphies, 1979 ; Incidental Music for Yo-Yo Ma, suite de dix sérigraphies, 1979 ; Graphic Portraits, suite de treize sérigraphies, 1978. Du 18 septembre au 28 octobre 1989 (vernissage le 16 septembre 1989). Le 15 septembre 1989 en soirée, à l’UGDO (aujourd’hui l’Usine) : performance de Emmett Williams dans le cadre du Festival de Poésie sonore, La Bâtie 1989. Le 5 octobre 1989 en soirée : concert de István Matuz, flûtiste : Voices de László Sáry, pièce pour flûte seule et bande magnétique, dans le cadre du Festival Extasis.
Emmett Williams La Dernière Pomme frite et autres poèmes des fifties et sixties
Livre-objet en trois volets cartonnés pliables, imprimé recto verso, offset, noir/blanc et couleurs, 66 x 50,5 cm ouvert, 22 x 50,5 cm plié, comprenant un jeu de langage avec 4 petites boîtes collées sur les 4 angles du volet intérieur gauche remplies de fiches imprimées, réparties en deux groupes (les mots, Sounds, et les images, Projections), un texte de Robert Filliou (« 5000 New Ways in French », Paris, octobre 1963), les règles du jeu en anglais ainsi que 12 planches dont 11 poèmes sonores et visuels avec l’achevé d’imprimé, 66 x 20,5 cm, offset, noir/blanc et couleurs, sur papier Flora 200 gm2, 1000 exemplaires numérotés de 1 à 1000 et 100 H.C. numérotés de I à C, signés, imprimés par l’imprimerie du Cachot, Genève, montage par l’Atelier de Reliure de Champ-Dollon, Genève, copyright Emmett Williams, Jean-Marie Antenen & Centre genevois de gravure contemporaine. Centre genevois de gravure contemporaine, 1989.
Édition 1989 offerte aux membres de l’association du Centre genevois de gravure contemporaine.
Exposition du 1er juin au 15 juillet 1989 Vernissage le 31 mai 1989
Henri Michaux, vue de l’exposition, 1989
Pendant l’exposition: présentation au Centre du film Images du monde visionnaire d’Henri Michaux, réalisé par Eric Duvivier (1963). Le 14 juin 1989 en soirée: Concert du Nouveau Quatuor de Genève, 5e Quatuor de Giacinto Scelsi dédié à Henri Michaux et les œuvres de H. Villa Lobos et Anton Webern
Aujourd’hui, il nous semble primordial de rendre compte par des textes de cette volonté de produire et d’expérimenter qui fut celle de Michaux, avec toujours la même honnêteté face au signe en mouvement et au signe abstrait, au même titre que ses points de vue cinématographiques, donnés à voir, dans leur profusion, comme un livre d’images. Michaux ne déclare-t-il pas : « C’est le cinéma que j’apprécie le plus dans la peinture » ? Mais évoquer Michaux en tant que peintre est indissociable de son rapport à l’écriture, tous les articles du présent ouvrage en témoignent. Nous souhaitons que ce catalogue puisse apporter quelques éléments de réponse à la question toujours ouverte de la relation entre peinture et écriture chez Henri Michaux…(Anne Patry et Paul Viaccoz, tiré de l’introduction du catalogue Henri Michaux, 1899-1984)
Henri Michaux, catalogue: Introduction d’Anne Patry et Paul Viaccoz, textes de Jean Starobinski, Alfred Pacquement, Alain Jouffroy, René Micha, Raymond Bellour et biographie de Geneviève Bonnefoi, cinquante-deux pages, 32 x 24 cm, offset sur papier Biber 65 mat 150 gm2, seize ill. noir/blanc et deux ill. couleurs, sept-cent exemplaires, imprimés par Victor Chevalier Imprimerie Genevoise SA, édités par le Centre, Genève, 1989
Exposition du 6 avril au 20 mai 1989
Vernissage le 5 avril 1989
Photographies, 1989″ width= »1200″ height= »987″> Andreas Gursky, Photographies, 1989
Photographies de 1984 à 1989.
Les paysages de Andreas Gursky sont des terrains de football, des piscines, des montagnes, des lacs artificiels, des aires de jeu, des zones intermédiaires entre ville et campagne, des lieux de promenade dominicale. L’homme est au centre de ces photographies, même si le paysage est omniprésent. […] Les cadrages, très ouverts, déterminent des visions presque panoramiques où chaque silhouette semble réduite à la taille d’un insecte perdu dans l’immensité. Les détails sont traités avec une très grande précision – le dernier plan est toujours aussi net que le premier – et avec une intensité qui rend tout équivalent. Cette qualité accentue l’impression de vide, renforce la sensation de distance qui sépare le photographe du paysage et isole les figures. La lumière, portée sur toute la surface, produit une clarté froide et presque insoutenable qui met encore plus le sujet humain à distance, dominé par cette brillance implacable. Les couleurs, souvent claires, sont travaillées plutôt dans les verts et jaunes, les rouges sont isolés et plus violents. Les ciels virent au blanc, dématérialisant et idéalisant ces grandes vues. Une contradiction s’élève entre l’hédonisme de ces lieux de sport, de plaisirs, découverts au travers de cette légèreté lumineuse et colorée et cette implacable réalité matérialisée par une technique glacée. Cette contradiction s’étend au médium photographique dont l’essence instantanée prend incidemment des effets de pose, parfois très appuyés. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Exposition du 25 février au 2 avril 1989
Vernissage le 25 février 1989
Présentation de la série complète des 35 estampes grand format éditées par le Centre et exposées en 1988 (Stéphane Brunner, Gravures, du 17 mars au 23 avril 1988) et de peintures, Musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds.
Après plusieurs mois de recherche autour des différentes possibilités de l’eau-forte, Stéphane Brunner utilise finalement des mélanges d’encre typographique noire et remplace les effets de l’aquatinte par un sablage industriel de la plaque. Stéphane Brunner part alors d’un module géométrique déterminé, qu’il recompose à chaque tirage, pour obtenir une série de 35 estampes uniques – chaque estampe comprenant plusieurs impressions de surfaces noires de qualités différentes. Comparable à ses encres de Chine, ce lent travail de couches superposées qui évolue subtilement d’un tirage à l’autre joue donc sur l’ambiguïté des conditions et des modalités qu’une pratique doit remplir pour répondre à sa définition. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)
Exposition du 18 novembre 1988 au 14 janvier 1989 Vernissage le 17 novembre 1988
Le Centre genevois de gravure contemporaine, en 1985, avait exposé plusieurs travaux de jeunes artistes genevois, issus de l’École supérieure des arts visuels de Genève. Sans être à la chasse aux jeunes talents, le Centre aimerait montrer que la gravure est encore aujourd’hui un terrain d’investigation pour de nouvelles préoccupations formelles ou conceptuelles. Mori Shigeru, né au Japon en 1952, élève de l’atelier de gravure de l’École supérieure des arts visuels de Genève depuis 1985, travaille avec une technique traditionnelle, particulièrement spectaculaire – la manière noire à l’aquatinte – qu’il utilise dans une perspective « moderne » avec des rapports de formes abstraites et minimales. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)