Anne Pesce
Pêcheur, c’est lui qui devient un poisson
Exposition du 30 mars au 12 mai 1990
Vernissage le 29 mars 1990
Anne Pesce cherche à retrouver une définition de la peinture dans le contexte si nihiliste de ces dernières années. Évitant de se confondre avec les mouvements « néo » et autres post-modernismes qui n’en finissent pas de tuer la peinture, Anne Pesce essaie de l’aborder par un biais plus poétique et philosophique. Elle crée des liens métaphoriques entre la peinture, les mots, la pensée critique et le monde : « Peindre pour ne plus penser me plaît, penser pour peindre n’est qu’une singerie de la grande marée de l’esprit. » Pour Anne Pesce, son nom fut d’abord un alibi simple et direct pour commencer à peindre « quelque chose ». Mais, en fait, les thèmes de la mer, du poisson, des nourritures marines servent de traduction poétique à sa recherche de l’identité de la peinture. […] Son livre d’artiste se compose de textes qui représentent pour elle une étape nécessaire, un besoin de prendre la parole, non pas pour expliquer, conceptualiser, mais pour que la peinture et le verbe ne forment qu’un tout. (Véronique Bacchetta, extrait du communiqué de presse)