Animation: Vidéos
Du 17 septembre au 20 décembre 2002
Programme vidéo par semaine, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, visible de la rue
Knut Åsdam, Jonas Dahlberg, Esra Ersen, Vidya Gastaldon, Tommi Grönlund, Elke Krystufek, mvrdv, Olivier Nottellet, Amy O’Neill, Pia Rönicke, Markus Schinwald, Mika Taanila, Pablo Vargas Lugo, Paul Viaccoz.
Programmation :
Olivier Nottellet
Pas Peur, dessin animé, 16’, couleur, muet, 2000
Du 17 au 23 septembre 2002
Paul Viaccoz
Tout ce que vous trouverez en enfer si vous avez peut-être la chance de ne pas y séjourner, ou l’art d’inquiéter les pécheurs comme moyen efficace pour gagner le paradis, 13 min., couleur, son, 2001
Du 23 au 30 septembre 2002
mvrdv
Pig City, couleur, son, 2001
Du 30 septembre au 7 octobre 2002
Vidya Gastaldon
Yellowrama, dessin animé, 14’, couleur, musique : J. Tillie, 2001
Du 7 au 14 octobre 2002
Amy O’Neill
NYC Music Videos, (The Sweetest Taboo, Coco’s Deli, NYC, 3/17/2000, Secret Agent Man, A Train, NYC, 10/15/1999, Good Vibrations, Loft, Bklyn, 11/26/1999, The Girl from Ipanema, Staten Island Ferry, 7/5/2000), couleur, son ,1999/2000
Du 14 au 21 octobre 2002
Pablo Vargas Lugo
Jolie rouge, dessin animé, noir/blanc, muet, 2001 et Clock, dessin animé,noir/blanc, muet, 2002
Du 21 au 28 octobre 2002
Mika Taanila
A Physical Ring, 4’40’’, musique : ø (Mika Vainio), 2002
Du 28 octobre au 4 novembre 2002
Elke Krystufek
This is who we are, 16’, couleur, son, 2001
Du 4 au 9 novembre 2002
Esra Ersen
This is the Disney World, 9’10’’, couleur, son, 2000
Du 9 au 17 novembre 2002
Pia Rönicke
Somewhere Out There, couleur, son, 1998
Du 17 au 24 novembre 2002
Markus Schinwald
Dictio pii, film 35 mm transféré en VHS, 16’, couleur, son, produit par Dartclub/Neue sentimental Film & Schibboleth Pictures, Vienne, 2001
Du 24 novembre au 3 décembre 2002
Tommi Grönlund
Thank you dad, animation pour le net, 2’22’’, couleur, son, courtesy Amplifying Sound Art : HELIUM # 5, par BallongMagasinet et Nifca, 2002
Du 3 au 8 décembre 2002
Knut Åsdam
Come To your Own, vidéo-performance, 23’, couleur, son, 1993
Du 8 au 15 décembre 2002
Jonas Dahlberg
Untitled (Vertical Sliding), projection vidéo, dimensions variables, 28’27’’, 2001
Du 15 au 20 décembre 2002
« Si le point commun qui réunit cet ensemble de vidéos est qu’elles supportent très bien la répétition, qu’elles déterminent mes choix parmi les discours les plus actuels, par contre la grande diversité des sujets et l’écart entre eux ont été voulus pour que chaque nouvelle projection (une vidéo par semaine) provoque la surprise et la curiosité du spectateur, et plus largement ici, celle du passant. Pour mettre en alerte mais aussi pour qu’il y en ait pour tous les goûts. Pour cette fois, nous échapperons à cette tradition qui voudrait que tout soit « bouclé » le jour de l’ouverture : pas de vernissage, de présence des artistes, d’heures d’ouverture ou encore de dates limites, mais plutôt ; la mise en scène d’un principe de visibilité offrant au public une liberté inhabituelle. Ce programme, plus qu’une exposition, sera visible à tous moments, de jour comme de nuit : une fois par hasard ou plusieurs fois par jour, par surprise ou à l’occasion d’un lèche-vitrine, par inattention ou par curiosité, pour passer le temps ou par intérêt. La manière d’appréhender ces oeuvres ne sera pas déterminée par les conditions couramment en usage dans une galerie ou un musée : le spectateur échappe ici aux explications, cartels et autres commentaires, aux conditionnements intellectuels et contextuels. Libre à lui d’aborder ces vidéos comme il l’entend : dans son emploi du temps habituel ou comme un nouveau rendez-vous. En dehors des comportements en usage, ces vidéos pourront être vues légèrement et avec inattention: comme on feuillette un magazine ou on regarde la télé.
Notre nouvel espace, très ouvert sur la rue, permet de toucher tous les anonymes qui passent tous les jours devant, de l’employé au touriste, du flâneur à l’homme pressé, et d’atteindre un public qui probablement ne franchirait pas aisément la porte d’un lieu d’art contemporain. En nous adaptant à l’environnement ainsi qu’aux habitudes de sa population, nous permettons au public d’échapper aux multiples conventions de l’exposition et nous nous allégeons nous-même, par la même occasion, du dogmatisme des statistiques et autres quotas. » (VB)